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Janvier
Visite chez le ferronnier
Publié le 27/01/2023
Publié le 27/01/2023
Les CE2/CM1 ont été visité l'atelier du ferronnier situé à côté de la caserne des pompiers de Malestroit. Thomas et Guillaume ont montré et expliqué aux enfants leur métier, les outils utilisés, le fonctionnement de la forge. ils ont même fait une démonstration en forgeant une feuille et une torsade. Un tiers du travail de ferronnier est consacré au dessin et prise de mesure du futur projet, il faut être bon en géométrie ! Un tiers au façonnage des pièces et le dernier tiers à la finition : ponçage, lissage de la pièce pour la rendre la plus jolie possible. Ils ont essentiellement des commandes pour des particuliers : portails, tables, tonnelles... Ils ont montré un portail réalisé avec beaucoup de détails, de volutes qui leur a pris 4 mois de travail.
Cette visite s'inscrit dans le projet "Aller à la rencontre" des acteurs qui travaillent sur le territoire de Malestroit, petite cité de caractère.
Extrait d'un article de journal Ouest-France datant de 2019 qui retrace le parcours de Thomas, un des ferronniers rencontrés ce jeudi :
Atelier Grippari : Le Serventais d’adoption, qui a 34 ans, est tombé dans la ferronnerie un peu par hasard. "Mon premier métier était ingénieur en informatique et électronique, j’ai coupé court, car j’ai compris que ça ne me convenait pas du tout. Lors d’une fête de village, j’ai vu un artisan ferronnier à l’œuvre et il m’a fait essayer. Ça a été le coup de foudre", relate, le trentenaire. Une révélation qui l’a amené à suivre une formation, dans une école de ferronnerie pour obtenir un CAP et un brevet de métier d’art en Nièvre Bourgogne.
"J’ai ensuite enchaîné diverses expériences en entreprises, avant d’atterrir chez Philippe Bournigal, à Pleucadeuc, spécialisé en restauration du patrimoine historique. J’y suis resté trois ans, puis j’ai décidé de mettre à mon compte en tant qu’autoentrepreneur", indique l’artisan.
Il propose des prestations à destination des particuliers : portails, garde-corps, escalier et divers petits mobiliers, déco d’intérieur, bibliothèque, tables etc..
"J’ai eu l’opportunité d’intégrer la nurserie des artisans créateurs, portée par la municipalité. C’est là que j’ai rencontré Madeleine Pottier, qui avait la volonté de fédérer les artisans. L’association les Arts du canal, a été créée et nous avons pu nous organiser pour ouvrir à l’année les Ateliers Sylvestres", complète, l’artisan qui grâce à ce réseau a pu intégrer Sylvain Gellé ébéniste, qu’il connaissait et qui comme lui rêvait de pouvoir disposer d’un atelier.
"Après de moult recherches, la mairie nous a proposés, un ancien entrepôt des services techniques, rue Narvik, à proximité du stade Louis Gervais. C’est le Graal, j’avais enfin un lieu pour installer mes machines : poste à souder et perceuse à colonnes, forge et enclume et marteaux en tous genres", confie l’artisan qui travaille beaucoup sur commande, tout en laissant libre cours à son inspiration pour ses œuvres exposées, dans leur local commercial.
Atelier Grippari, objets et en fer forgé. Contact : tél. 06 50 42 27 74 ou atelier-grippari@gmail.com
Cette visite s'inscrit dans le projet "Aller à la rencontre" des acteurs qui travaillent sur le territoire de Malestroit, petite cité de caractère.
Extrait d'un article de journal Ouest-France datant de 2019 qui retrace le parcours de Thomas, un des ferronniers rencontrés ce jeudi :
Atelier Grippari : Le Serventais d’adoption, qui a 34 ans, est tombé dans la ferronnerie un peu par hasard. "Mon premier métier était ingénieur en informatique et électronique, j’ai coupé court, car j’ai compris que ça ne me convenait pas du tout. Lors d’une fête de village, j’ai vu un artisan ferronnier à l’œuvre et il m’a fait essayer. Ça a été le coup de foudre", relate, le trentenaire. Une révélation qui l’a amené à suivre une formation, dans une école de ferronnerie pour obtenir un CAP et un brevet de métier d’art en Nièvre Bourgogne.
"J’ai ensuite enchaîné diverses expériences en entreprises, avant d’atterrir chez Philippe Bournigal, à Pleucadeuc, spécialisé en restauration du patrimoine historique. J’y suis resté trois ans, puis j’ai décidé de mettre à mon compte en tant qu’autoentrepreneur", indique l’artisan.
Il propose des prestations à destination des particuliers : portails, garde-corps, escalier et divers petits mobiliers, déco d’intérieur, bibliothèque, tables etc..
"J’ai eu l’opportunité d’intégrer la nurserie des artisans créateurs, portée par la municipalité. C’est là que j’ai rencontré Madeleine Pottier, qui avait la volonté de fédérer les artisans. L’association les Arts du canal, a été créée et nous avons pu nous organiser pour ouvrir à l’année les Ateliers Sylvestres", complète, l’artisan qui grâce à ce réseau a pu intégrer Sylvain Gellé ébéniste, qu’il connaissait et qui comme lui rêvait de pouvoir disposer d’un atelier.
"Après de moult recherches, la mairie nous a proposés, un ancien entrepôt des services techniques, rue Narvik, à proximité du stade Louis Gervais. C’est le Graal, j’avais enfin un lieu pour installer mes machines : poste à souder et perceuse à colonnes, forge et enclume et marteaux en tous genres", confie l’artisan qui travaille beaucoup sur commande, tout en laissant libre cours à son inspiration pour ses œuvres exposées, dans leur local commercial.
Atelier Grippari, objets et en fer forgé. Contact : tél. 06 50 42 27 74 ou atelier-grippari@gmail.com