Malestroit : bienvenue au restaurant Paul Gauguin…
Chaque jour, ils sont 170 à déjeuner au restaurant scolaire. Les enfants de l’école Paul Gauguin y sont accueillis par le chef cuisinier et cinq personnes.
« Moi,
 je préfère manger à la cantineee, avec mes copains et mes copines », le
 refrain chanté par Carlos dans les années 70 est indémodable. Pour 
preuve, le nombre élevé d’enfants déjeunant au sein de l’école Paul 
Gauguin chaque midi.
12 h 20. c’est le brouhaha dans la salle de la 
cantine… « restaurant scolaire », me reprend-on. Car en effet, le repas 
du midi a bien changé. On déjeune désormais dans un restaurant, servi à 
l’assiette, pour déguster les bons petits plats de Christian Le 
Courtois, chef cuisinier de l’école depuis 23 ans.
Le mercredi, c’est pâtisserie ! 
Seul
 en cuisine, le chef s’active dès 7 h du matin. Au menu : la préparation
 de 170 repas. Epluchage, découpage, assemblage, préparation des plats, 
Christian s’accorde une « pause » le mercredi « pour confectionner de la
 pâtisserie. Le jeudi, au menu, c’est donc un dessert maison que les 
enfants ont devant eux. »
Comme à la maison
Des 
petites têtes blondes qui ont l’air d’apprécié les mets : les assiettes 
sont vides ! Les récalcitrants aux légumes goûtent désormais aux plats 
proposés et savourent même gratins de brocolis et autre choux fleur 
préparés « comme maman fait à la maison. »
Et ne cherchez pas les 
frites ! Ici, très peu pour eux : « On privilégie les légumes et même 
quand il y a pizza, je les fais moi-même. Je sais ce qu’il y a dedans. »
 L’équilibre alimentaire est dans toutes les têtes.
Encadrés une 
équipe d’agents spécialisés des écoles maternelles, les écoliers 
apprennent aussi, à l’heure du déjeuner, les règles de vie en société. 
Alors
 que la fin du premier service pointe le bout de son nez, on en est au 
dessert du côté des plus grands. La salade de fruits frais fait son 
petit effet. Aucune grimace, bien au contraire, les cuillères sont 
pleines et les bouches grandes ouvertes. Bref, au restaurant scolaire, 
c’est aussi bon qu’à la maison ! 
Ludivine Ageon


